Pourquoi un code orange pour orages ce dimanche 09 juillet 2023 ?

Dès le vendredi 7 juillet, les modèles de prévisions indiquaient un risque d'orages violents au cours du week-end, en particulier dimanche après-midi. Cela s'est confirmé samedi et nos prévisionnistes ont émis un code jaune.

Samedi soir, le KNMI (l'IRM des Pays-Bas) avait appelé le bureau de nos prévisionnistes pour prévenir qu'ils allaient donner un code orange pour les orages de dimanche (qui traversaient notre pays depuis la France), surtout pour la grêle, qu'ils estimaient à 2 à 4 cm de diamètre. Après consultation interne, les prévisionnistes de l'IRM ont décidé de maintenir le jaune, avec une possibilité de code orange pour dimanche.

Prévisions de la taille des grêlons à partir du modèle ECMWF (à gauche) et du modèle ALARO de l'IRM (à droite).
Prévisions de la taille des grêlons à partir du modèle ECMWF (à gauche) et du modèle ALARO de l'IRM (à droite).

Météo-France est alors toujours en code jaune pour les orages qui se sont déplacés du centre de la France vers nos régions.

Dimanche en début de matinée, Météo-France émet également un code orange pour les zones limitrophes de notre pays. A 6h, nos prévisionnistes se concertent et comme plusieurs modèles météorologiques confirment que la probabilité de gros grêlons est élevée, décident de passer en code orange. Peu après, l'institut météorologique allemand (DWD) donne également une prévision de grêlons de 3 à 5 cm pour la zone limitrophe de notre pays.

On voit clairement sur l'animation radar ci-dessous que les cellules de précipitations se développent soudainement sur la région au nord de la ville de Liège, à partir de 00:05 secondes.  

Avec la technologie de prévision actuelle, il n'est pas encore possible de prédire plusieurs heures à l'avance où ces cellules orageuses, accompagnées de pluies intenses et/ou de grêle, se développeront.

En moyenne, au cours des trois dernières années, nos codes orange pour la pluie, le vent et les orages ont été prédits avec une exactitude de +/- 80 % et des fausses alertes ont été générées dans +/- 20 % des cas.

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